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Si vous saviez...

26 juillet 2016

Toi mon autre

Si différent des autres Ton charisme. Ma fragilité Ta voix grave. la mienne si douce à tes oreilles Ton odeur suave La mienne sucrée Dis tu T'es bras puissants les miens si frêles TA naïveté Mes crises existentielles Ton authentiticite Ton naturel Et ta spontanéité Mes réserves. Qui suis je ? Le sauras tu. Ta sensibilité à fleur de peau. Ma peau et mon corps insensible qui demande à se réveiller Ton caractère exécrable Et mes sautés d'humeur cachées. Avalées. Ta possessivité Mes envies de liberté et d'appartenance. Ton excessivite Mes retenues Toi fougueux moi pudique Ta ringuardise Et ton naturel. Mes complexes Ton humour Mon sérieux Tes rêves de luxe Ma simplicité Ton courage et Le mien. Sauront ils s'ajouter ou s'annuler Ta flemme Mes ambitions épuisantes Ton bordélisme Moi perturbée Mon autorité ta soumission. Mes critiques tes efforts... Toi mon autre Toi qui me comprends Qui comble mes manques Apaise mes angoisses Nourris mes fringales Calme mes excès Tempère mes mélodrames Encourage mes motivations Soigne mes blessures Me porte quand mon corps m'abandonne Toi qui me connais au plus profond de mon âme et de ma chair Toi qui devine mes pensées T'intéresse à mes projets Partage mes rêves Devance mes envies Toi qui sais me rendre si belle et merveilleuse Si unique Où es tu passé Que t'est il arrivé ? T'ai je déçu Ou blessé ? Qu'est il advenu de nos complicités? Était ce donc un rêve ou bien un songe ? Un conte merveilleux? As tu disparu à tout jamais ? Est ce ma faute si tu as changé? Moi insatiable et toi insaisissable Où vas tu et qui es tu ? Et moi qui suis je ? Sans ton regard.
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25 juillet 2016

Mon père

Nous jouions aux cartes le soir. Il me préparait mon petit déjeuner. Personne ne m'a jamais lu d'histoire. Un jour il mis des coups sans s'arrêter sur la tête de ma mère. C'était après la naissance de ma soeur. D'ailleurs ma mère la pauvre elle perdait la tete. Un jour elle a payé ses courses et repartait le caddie vide. Un autre jour elle a failli mettre du bois dans la machine à laver. Elle me racontait à quel point mon père était méchant avec elle. Un jour j'ai pleuré car j'étais déçue en amitié. Elle a dit qu'elle serait mon amie et que je serais la sienne. J'étais devenue sa confidente. Je ne me souviens de mon père quasiment qu'à travers ses récits. Ou lors des crises conjugales. Et quelques rares flash d'instants normaux. Pourtant en cherchant je sais qu'il y a eu d'autres instants. Des cueillettes de jonquilles dans les bois. Des promenades. Mais m'en souvenir me demande des efforts. Aujourd'hui je voudrais des cueillettes de jonquilles et des balades tous les jours. Et pourtant jamais elles n'ont plus jamais autant d'intensité pourquoi ? Il y a comme une douceur dans cette enfance pas heureuse. Comme une envie d'y retourner.
27 août 2015

Si j'avais pu parler à Sarah

Qu'aurait dit la petite fille cachée au fond de la femme, derrière son masque d'institutrice? Sarah si tu savais. Qu'avant toi j'ai été une petite fille moi aussi. Différente des autres. Je n'étais pas malheureuse, au contraire. Mais j'ai vu des gens souffrir et pleurer. Je ne comprenais pas pourquoi. Un jour j'ai découvert l'école. Je sais combien les mathématiques sont un mystère pour toi Sarah. J'ai eu la chance d'avoir une maman qui s'est battue pour que l'on soit comme tout le monde. Mais qu'est ce que cela veut dire comme tout le monde ? N'oublie jamais qui tu es Sarah. Le plus important des messages que je veux te faire passer, c'est que la connaissance est la clé. J'ai eu la chance d'avoir une institutrice formidable qui m'a transmis le goût du savoir. J'aurais aimé être cette maîtresse là pour toi. J'aurais tant voulu que t'es parents ne partent plus cette fois. Si tu m'entends d'où que tu sois Sarah je voudrais te dire que la connaissance te permettra de réaliser tes rêves. Tu ne dois pas avoir peur, ni honte. Apprends à te connaître toi même, sois fière de qui tu es. Apprends de la vie, découvre le monde et ses richesses. Ne tombe pas dans les pièges des bonheurs stéréotypés. Tu vaux mieux que cela. Réalise tes rêves de femme et oeuvre ainsi pour que chaque petite fille puisse à son tour réaliser ses rêves. D'où que l'on vienne, qui que l'on soit, le bonheur est plus simple qu'on ne le pense. Le monde te paraît sûrement bien compliqué, à moi aussi. Mais si je suis convaincue d'une chose, c'est que la connaissance ouvre des portes dont tu ignores l'existence et qui te mèneront là où tu seras en mesure de faire tes propres choix. Libérée du passé, de tout stéréotype et de toute prédestination. Toi seule est maîtresse de ta vie. Ne l'oublie pas. Prends soin de toi petite Sarah.
21 mai 2015

J'ai eu un ami une fois...

Fin de l'histoire.
9 avril 2015

Elle danse

Dans sa tête. Devant le miroir. En dormant aussi. La musique l'entraîne là où les angoisses ne connaissent aucun essor. Il fait bon elle se sent bien. Elle redecouvre les subtilités de son corps. Elle se surprend à l'aimer. Voyez vous la magie qui vit en toute vie ? Plus rien ne compte. Que deviennent les futilités ? Qui sont les autres ? Vous avez parlé d'argent ? Que possède je ? Comment ça il faut ? Ou alors il ne faut pas. Rien à faire. Elle danse et elle s'en fout. De tout.
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9 avril 2015

Réapprendre à vivre

Aimer. Respirer. Rêver. Vibrer... Jouir de ses sens en éveil Entendre, réapprendre à écouter Regarder autour de soi avec un oeil neuf et voir l amour présent en toute chose Dans le sourire d'un enfant La douceur de sa voix La chaleur d'un rayon de soleil Cette musique entraînante et le corps qui se laisse aller Sentir cette énergie qui circule Les contacts sur ma peau sensible Tes mains sur moi Ton regard sur moi Toi. Moi. Si je veux vivre Me suivras tu ou m'empêcheras tu M accompagneras tu. Ou Me détruiras tu Moi je veux vivre. Es tu là?
22 février 2015

Cirer les chaussures

Chaque dimanche il se levait aux aurores. Prenait son café au lait et ses tartines. Se debarbouillait la figure puis s'habillait. Il allait faire un tour dehors pour prendre l'air frais du matin. Enfin il cirait les chaussures, les siennes puis celles des filles et celles de sa femme. Puis quand il était prêt il démarrait sa voiture, ne contrôlait la mécanique puis il attendait femme et filles, prêtes ou non, en klaxonnant.
22 février 2015

Un Noël heureux

Réveil matinal au coin du poêle de la caravane. Des papillotes par dizaines éparpillées sur le sol. Bonheur. Plénitude. Insouciance. Elle a 4 ans.
3 février 2015

Un coeur d'enfant

L'intérieur personnel est tout sauf personnel. Peintures fraîches, décoration simpliste, désordre ambiant, des jouets. Beaucoup de jouets et pourtant encore pas assez pour son coeur de mère frustrée. Du bruit, beaucoup de bruit. Des rires, des larmes des cris. Des livres d'enfants usés tant ils ont été aimés à l'infini par les petites mains qui les ont caressés . Pas de poêle à bois. Parfois un rayon de soleil là où elle a trouvé sa place, celle qu'elle occupe quand homme enfants sont absents et qu'alors elle entend le vent lui rappeler qu'il l'a suivie jusque là et que jamais elle ne s'en débarrasserait. Et elle rêve de la présence et de la chaleur des flammes pour réchauffer son coeur d'enfant.
30 janvier 2015

Les beignets

Elle avait, derrière ses souffrances personnelles, une joie de vivre persistante. Son sourire, le vrai, reconnaissable entre tous, était toujours sincère.

Elle, c'est la mère.

Elle faisait chaque mercredi de la pâtisserie pour ses filles. Ce jour-là, c'était des beignets.

Les filles jouaient à l'étage. La jeune Madelaine y était avec sa copine Marie, mais elles ne tarderaient pas à partir chez cette dernière. Ici il fallait partager l'espace de jeu avec la petite Cécile qui n'était pas la bienvenue, et les jouets étaient peu nombreux.... une poupée, un cheval en peluche tout au plus. Parfois la maman des filles allumait le "poste" et dansait avec elles, c'était alors jour de fête.

Madelaine admirait beaucoup sa mère, c'était sans nul doute la plus jolie maman au monde. Ses longs cheveux noirs, sa bouche vermeille, son sourire aux dents parfaites et d'un blanc éclatant. Rien ne manquait à ce doux visage si ce n'est la flamme qui avait disparu dans ses petits yeux émeraude, et dont seule Madelaine pouvait en distinguer l'absence, en connaissance de cause. Elle aurait donné tant pour la rendre heureuse...

L'heure du goûter. L'odeur était divine, l'aspect doré des beignets leur mettait l'eau à la bouche. Mais le visuel n'était rien en comparaison du goût. Chaque bouchée révélait un mélange exquis où se mêlaient le fondant de la pomme et le croustillant de la pâte, le jus encore chaud du fruit. Une explosion de saveurs pour ces jeunes palais, et pour la femme, un réel réconfort contre le temps maussade et l'amertume des autres jours de la semaine.

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